Bouddha Vairocana, le bouddha primordial

Bouddha Vairocana, le bouddha primordial

BOUDDHA VAIROCANA le Bouddha Vairocana, le Bouddha suprême,est le protecteur des gens nés sous le signe de la chevre et du singe. "Grand soleil", "Grande lumière" ou le "Resplendissant" c' est le bouddha central des écoles tantriques (tibétaines ou Shingon), ainsi que des écoles mahayana chinoises et japonaises Tiantai-Tendaï et Huayan-Kegon.

 

Le bouddha Vairocana est un des bouddhas majeurs dans l'est de l'Asie. Il fait partie des cinq bouddhas de sagesse (les dhyani bouddhas) tenant la place centrale sur les points cardinaux. Dans la conception des cinq Tathagatas (bouddhas) du Mahayana et du Vajrayana, le bouddha Vairocana est au centre et est considéré comme un Bouddha Primordial ou Adhi bouddha.

Le terme Tathata en chinois zhenru, en japonais shinnyo désigne le principe suprême, les 4 autres Bouddhas de méditation étant ses émanations (Akshobhya à l’est, Amoghasiddhi au nord, Amitabha à l’ouest, Ratnasambhava au sud)

La  couleur du bouddha vairocana étant le blanc, sa monture un lion ou un dragon, son élément est le métal, souvent représenté faisant le dharmachakra mudra de ses mains, représentant la mise en route de la roue du dharma, ses bodhisattvas sont Samantabhadra et Manjushri

Dans le bouddhisme, le Dragon est le véhicule de Bouddha Vairocana, le bouddha blanc siégeant à l’est (ou au centre). Son trône soutenu par des Dragons dérive probablement du trône impérial chinois. Le Dragon turquoise est la monture d’un grand nombre de déités protectrices, de gardiens de trésors et de dieux la pluie et des orages. En tant que gardiens des trésors, les Dragons sino-tibétains sont les homologues des nagas indiens. Le terme tibétain druk (tib.brug) signifie aussi bien « dragon » que « tonnerre ». Le Bhoutan, royaume bouddhiste, se nomme Druk Yul (pays du Dragon). Ses habitants, les drukpas, tirent leurs nom de la lignée spirituelle drukpa kagyu, originaire du Tibet. Cette lignée fut établie par le sage Tsangpa Gyaré qui, ayant un jour observé neuf dragons disparaître dans le ciel près de Gyantsé, décida d’établir le monastère de Ralung. Dans le bouddhisme tibétain, la montée au ciel d’un groupe de Dragons est un signe de bon augure.

Bouddha Vairocana est également considéré comme l'incarnation du concept bouddhiste de Śūnyatā, principe selon lequel «toutes choses sont vides d'existence intrinsèque et de nature ( svabhava )», mais peut aussi se référer aux enseignements de la nature de Bouddha et à la conscience primordiale ou vide, comme dans le Dzogchen , Shentong ou Chan/ Zen .

Bouddha Vairocana est souvent présenté comme la forme suprême (dharmakāya) dans les soutras mahāyāna, particulièrement le Avataṃsaka sūtra et le Sūtra du Lotus. Le rôle du bouddha Vairocana s'explique par la théorie des trois corps (sanskrit : trikāya, chinois : Sānshēn), développée par les premières écoles mahayānā. Selon cette théorie, on identifie trois aspects ou corps du bouddha : • Le "corps de transformation" (Nirmāṇakāya), corps historique du bouddha • Le "corps de réjouissance" (Sambhogakāya), le bouddha en tant que déité, tel qu'il apparaît par exemple dans les méditations • Le "corps de bouddha" (Dharmakāya), le bouddha en tant que réalité suprême, vérité ou vacuité

Le Bouddha Vairocana est introduit pour la première fois dans le Brahmajala Sutra : « Maintenant, moi, Bouddha Vairocana, je suis assis sur un piédestal de lotus; Sur mille fleurs qui m'entourent se trouvent mille bouddhas Sakyamuni. Chaque fleur supporte cent millions de mondes; dans chaque monde apparaît un Bouddha Sakyamuni. Tous sont assis sous un arbre Bodhi, tous atteignent simultanément la bouddhéité. Tous ces innombrables bouddhas ont le Vairocana comme corps originel. »

Dans le bouddhisme sino-japonais, le bouddha Vairocana a été progressivement remplacé en tant qu'objet de vénération par Amitābha , en grande partie en raison de la popularité croissante du bouddhisme de la Terre Pure , mais l'héritage de Vairocana subsiste au temple Tōdai-ji avec sa statue de bronze massive, courant Shingon important courant bouddhiste vajrayana japonais.

La connotation de « lumière » ou « soleil » du nom Vairocana permet d'envisager une origine proto-iranienne. On a d'ailleurs aussi proposé une influence persane pour Amitabha, un autre bouddha dont le nom évoque la lumière. Certains aspects de la divinité principale du Shintoïsme, Amaterasu, ont pu lui être attribués dans le bouddhisme populaire japonais

Le mantra du bouddha Vairocana est:

"Om namo bhagavate sarva durgati parisodhana rajaya tathagatayarhate samyaksambudhaya tadyatha Om sodhane sodhane sarva papam visodhana suddhe visuddhe sarva karmavarana visodhanaye svaha!"

Signifiant:

« Puissent tous les êtres sensibles avoir le bonheur et ses causes,
Puissent tous les êtres sensibles être libérés de la souffrance et de ses causes,
Puissent tous les êtres sensibles ne jamais être séparés de la béatitude sans souffrance,
Puissent tous les êtres sensibles être dans l'équanimité, libres de préjugés, d'attachement et colère."

particulièrement efficace pour amorcer une purification des 4 grands éléments du corps physique, et métamorphoser ces éléments constitue une bonne base pour la culture du succès.

Ainsi, en récitant ce mantra (à voix haute ou mentalement), puis en utilisant votre perspicacité et votre sagesse sans paroles pour observer l'état de calme que vous produisez, on peut rapidement atteindre un état de méditation profonde.

Il est reconnu dans le bouddhisme Shingon que si un pratiquant récite ce mantra avec une dévotion sincère, une clarté d'esprit et une prononciation correcte, le Bouddha Vairocana placera son sceau sur le pratiquant, dissipant ainsi toute illusion et ignorance, et lui accordera longue vie, compassion, paix. d'esprit et de sérénité.

De plus, comme mentionné dans le Sutra Amoghapasakalparaja : « n'importe laquelle des dix mauvaises actions, des cinq transgressions les plus graves et des quatre péchés graves que l'on a commis dans le passé, sera dissoute. Si un être sensible entend cette Grande Initiation Lumière Dharani n'importe où, 2, 3 ou 7 fois, tous les mauvais karmas (négatifs) seront complètement supprimés.

"Oṃ ! Amogha vairocana, maha-mudra, mani-padma, jvala pravartaya hum !"

« Om ! invincible Vairocana, le Grand Sceau, la gemme dans le lotus, la Flamme, sors, hum !

Au sujet du bouddha Vairocana:

« La terre et le sable du Mantra de Lumière constituent le grand dharma secret de tous les bouddhas. Le Mantra de Lumière se répand à travers le monde et protège tous les gens, ordonnés et laïcs. – Myoe (un moine bouddhiste japonais).

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