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Pendentif traditionnel bouddhiste, bouddhisme tibétain. Ganesh trônant sur une Phurba. protection Tantrique Vajrayana. Argent 925, turquoise

Pendentif traditionnel bouddhiste, bouddhisme tibétain. Ganesh trônant sur une Phurba. protection Tantrique Vajrayana. Argent 925, turquoise

Prezzo di listino €230,00 EUR
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Pendentif traditionnel. Ganesh trônant sur une Phurba.

protection bouddhiste Tantrique Vajrayana.

Argent 925

Cuivre

Turquoises "sleeping Beauty" naturelles

En tant que gemmologue diplômé de l'Institut National de Gemmologie de Paris, toutes nos pierres sont expertisées et certifiées.

Dimension 69.2/16.1mm Poids total de 37 grammes

Pendentif vendu seul sans collier 

PHURBA
Le Phurba est une dague pour vaincre les démons. Elle fut introduite dans le bouddhisme tibétain par Phadmasambhava et est un symbole de transmutation des forces négatives.

Souvent faite de pierres, d’os, ou encore de fer, les dagues de Phurba des temples tibétains Bouddhisme sont facilement reconnaissables par leur lame à triple face. Utilisé dans les rituels pour chasser les esprits indésirables, le Phurba agit de manière spirituelle pour immobiliser les esprits démoniaques et parfois les tuer dans l’espoir qu’ils se réincarnent en de meilleurs lieux. Chaque composant du Phurba a sa propre signification.

La lame de la dague représente la méthode, avec chacun des trois côtés représentant les mondes à trois esprits. La pointe les réconciliant tous les trois pour former un axe mondial harmonieux. La conception à triple-lames est également destinée à transformer simultanément les trois poisons du monde en énergies positives.

Ces poisons sont l’ignorance, l’avidité et l’agression. Des ennemis du Bouddhisme qui peuvent exiger une vie entière à surmonter dans la quête de l’éclaircissement. La lame est souvent vue comme indestructible et allumé avec un feu pour brûler au-dessus de la haine.

La poignée du Phurba représente la sagesse et est souvent modelée comme un bulbe à huit faces avec des nœuds symétriques à chaque extrémité. Il existe diverses interprétations à la présence de ces nœuds. De la conviction que le Nirvana est enfermé à l’intérieur, à la croyance que les différentes sections des nœuds contiennent les paradis de plusieurs dieux.

En allant jusqu’au désir d’une forme informe, représentant le fait d’être informe au royaume des Bouddhas. Le sommet de la poignée affiche souvent les trois divinités courroucées de Yamantaka, Amrita Kundalini, et Hayagriva. Yamantaka, le visage de couleur blanche, symbolise le corps et la destruction de la haine. Amrita, le visage coloré en bleu, symbolise l’esprit et la destruction de l’illusion. Hayagriva, le visage de couleur rouge, symbole de la parole et la destruction de la cupidité.

Dans de nombreuses illustrations, la dague de Phurba est représentée sous une forme simple, en raison de sa petite taille.
Cependant, dans sa forme tridimensionnelle, cette lame minuscule est le plus souvent représentée avec de nombreux symboles bouddhistes et démontre sa concentration sur la purge du mal.

Vajrakilaya ou Vajrakila (tib. Do-rje Phur-ba) "la dague adamantine", appelé également Vajrakumara (tib. Dor-je gzhon-nu) "le jeune diamant". Il est la forme extrêmement courroucée du bouddha Vajrasattva, la forme semi courroucée étant Vajra Vidharana (Tib. Dorje Namjom) et la forme courroucée Vajrapani. Vajrasattva est un bouddha du courant vajrayāna.

Purificateur du karma, il concentre les énergies et la sagesse des cinq dhyani bouddhas dont il est parfois décrit comme l'essence. La pratique de Vajrasattva est centrée sur la confession et la purification. Une des principales déités des tantras anciens, hérouka courroucé, Vajrakilaya est la divinité yidam qui incarne l' activité éclairée de tous les bouddhas et dont la pratique est célèbre pour être la plus puissante pour éliminer les obstacles, détruisant les forces hostiles à la compassion, purifiant la pollution spirituelle et à atteindre promptement les accomplissements ordinaires et suprêmes.

Il est la divinité du poignard magique phurba , symbole de la pointe acérée de la sagesse immobile sur le pouvoir de la bonté . Cet archétype a une utilisation yogique très spécifique et n'est pas simplement considéré comme une divinité externe à adorer ou à manipuler dans des activités rituelles . Vajrakilaya est montré en union formidable, ou Yab Yum avec sa parédre consort Diptachakra , ensemble, ils représentent l'union de la sagesse et de la méthode, qui est la compassion active . Sa couronne à 5 crânes représente les 5 addictions (ou Kesla) transformées en 5 sagesses .

Vajrakilaya est l'une des huit divinités Kagyé, Les huit grands enseignements de la Sadhana, ensembles d' enseignements ou de transmissions du Mahayoga confiés à Padmasambhava et aux huit vidyadharas de l'Inde. La forme de cette statue, la plus usuelle, est tirée du "tantra racine du courroux adamantin" (rTsa- rgyud- rdo- rje khros- pas). Héruka à trois têtes, six bras et 4 jambes, brandissant des vajra (tib. dorje), foudres pulvérisant l'ignorance de ses mains droites. Une masse de flamme et plus occasionnellement un trident de ses mains gauches. De ses 4 jambes, il piétine les mahadeva masculin et féminin (aversion et désir).

Il déploie deux immenses ailes adamantines au tranchant acéré, et, porte les ornements macabres des charniers. Diptachakra (tib; Khorlo Gyédepma) lui offre de la main droite un kapala (coupe crânienne) remplie de sang et de la gauche un kartika, ou kartrika,petit couteau à écorcher rituel en forme de croissant utilisé dans les. cérémonies tantriques du bouddhisme vajrayana .
On dit que le kartari est "l'un des attributs par excellence des divinités tantriques courroucées ". Il est communément appelé le «couteau des dakinis ». Sa forme est semblable à celle des Inuitsulu ou couteau de femme, qui est utilisé pour beaucoup de choses, y compris le nettoyage des peaux.
Alors que le kartari est normalement tenu dans la main droite d'un dakini dans l'iconographie et la pratique spirituelle du vajrayana, il peut parfois être vu détenu par des divinités masculines ésotériques, comme certaines formes de Yamantaka

On le trouve aussi fréquemment dans l'iconographie de la pratique spirituelle bouddhiste tibétaine de Chöd . De la même manière que la cloche et le vajra sont généralement des éléments rituels appariés dans la pratique spirituelle et l'iconographie du vajrayana (l'un est tenu dans la main droite et l'autre simultanément tenu dans la gauche), le kartika apparaît généralement comme une paire avec le kapala ou «crâne -Coupe". La forme du kartika, ou trigug, avec sa forme en croissant et le crochet à l'extrémité, est dérivée de la forme d'une forme traditionnelle du couteau de boucher indien .

Trônant sur un lotus et un coussin de soleil, Vajrakilaya siège au milieu d'un brasier dévorant pareil à celui d'un kalpa.

GANESH

Ganesh dans le vajrayana.

Celui qui écarte les obstacles. Une légende raconte qu'un combat eu lieu entre
les deux ganesh, que le bouddhiste gagna et arracha la tête de l'hindouïste en
remplacement de la sienne.

Plus sérieusement, Ganesh fut incorporé au bouddhisme par sa forme tantrique qui
pris naissance en Inde à Odisha puis voyagea d'abord au Nepal de par les
commerçants Indiens, et en Chine, puis au Japon dont nous allons reparler un peu
plus bas, la divinité ayant pris une place intéressante dans les formes shingon
et tendaï du bouddhisme de l'Archipel.

Le Dieu-éléphant Ganesh (ou Ganesha/Ganapati, aussi parfois appelé siddhi data)
est l'un des dieux les plus populaires de l'Hindouisme et est également
largement représenté tant dans les Temples du Bouddhisme Théravada (Inde,
Thaïlande, Indonésie...) que dans ceux du Vajrayana (Tibet, Népal...) . I

l joue un rôle important dans le tantrisme et est présent dans le panthéon
Tibétain où il est reconnu principalement comme une déité de richesse mais fait
aussi parti des attributs de certaines déités courroucées, quelque peu
effrayante, terrible, secrète et crainte, ecartant les obstacles.

Mis à part au Tibet, la divinité n'a laissé que peu de traces en Chine, sans
doute engloutie avec le courant ésotérique chinois Tangmi, centré sur le Bouddha
Vairocana, disparu à partir de 845, date à laquelle le plein essor du Boudhisme,
son âge d'or entre la période entre les dynasties Sui et Tang s’étendant du
début du VII siècle à 845 pris brutalement fin.

L'empereur Tang Wuzong, de confession taoïste émet un édit contre les
manichéens, les bouddhistes et les nestoriens, religions d'origines étrangères.
Après la persécution, ne subsistent de façon visible que les courants Chan et
Terre Pure. Le boudhisme ésotérique typiquement chinois laissera tout de même
quelques traces, se fondant dans les deux écoles survivantes. Puis, le Lamaïsme
tibétain pris la place vacante devenant religion impériale sous la dynastie
Yuan, ainsi que la dernière dynastie, la dynastie Mandchoue Qing.

Bref, le Tangmi ou "l'art secret des Tang" disparut totalement en Chine. Le nom
japonais de Ganesh est Shōten (聖天) ou encore Kangiten (歓喜天), le bouddhisme
japonais le considère comme une manifestation de Shō Kannon Bosatsu (聖観音菩薩). En
japonais, le kanji 天 est utilisé comme équivalent de l'hindou Deva.

Le culte de Kangiten a commencé au Japon vers le VIIIème siècle- IXéme siècle.
Importation due à Kukai (31 juillet 774 - 22 avril 835) érudit et fonctionnaire
à la cour impériale Japonaise (tout début de l'époque de Heian) , saint
fondateur de l'école bouddhiste ésotérique Shingon, lors de son voyage en Chine
en 804, dans le but de s'initier la forme tantrique du Bouddhisme. Il y
rencontra l'éminent érudit bouddhiste Pranja originaire de la région du
Gandhara, berceau du Mahayana ou grand véhicule, région située dans le
nord-ouest de l'actuel Pakistan.

Pranja, ancien élève de Nalanda, prestigieux centre d'études bouddhiques au nord
de l Inde, fut un important importateur de textes bouddhiste en Chine. Après un
voyage d'une decennie en Chine, Kukai rentra au Japon et introduit avec son
retour, bouddhisme tantrique et y introduisit plusieurs divinités Hindoues dont
Ganesh, fondant ainsi le courant Shingon, assurant quelque part la survie du
Tangmi Chinois.

Puis il faut aller 3 décennies aprés la mort de Kukai plus connu sous le nom de
Kōbō-Daishi, pour retrouver les premiers textes concernant le culte de Ganesh/
Kangiten au Japon.

Le "Sho Kangiten Shikiho" ou "rituel de Sho Kangiten" composé vers 861
détaillant les divers rituels tantriques. Dans la statuaire et l'iconographie
Japonaise, Kangiten est principalement représenté en union avec sa parèdre, un
Kangiten femelle, appelé communément "Shakti" ou "énergie féminine".

Ces représentations, étreinte érotique, symbolisant les unions des énergies
masculines et féminines, largement utilisées dans les formes tantriques sont
appelées "Yab Yum". Tout comme l'histoire du Ganesh Indien, Kangiten commenca en
dieu malveillant pouvant créer des obstacles et devait donc être vénéré afin
d'éviter les ennuis.

Mais au fil du temps, il devint un dieu Japonais de la joie et du bonheur.
Ganesh est le Dieu de la sagesse, de l’intelligence et de la prudence, entre
autre saint patron des écoles et des enseignants .

Au japon, tout comme en Thaïlande, il est principalement invoqué pour la
richesse et le succés finacier, prié par les marchands mais est aussi le Dieu
des artistes et de tout les "créatifs". Kangiten est considéré comme doté d'une
grande puissance, considéré comme protecteur des temples et adoré généralement
par les joueurs, les acteurs, les geishas et les gens du monde dit flottant.

En raison de la nature sexuelle ésotérique de Kangiten, son image est souvent
masquée. Les mantras sont souvent prescrits dans les textes rituels pour apaiser
la divinité et même pour chasser ce faiseur d'obstacles. Le vin de riz ( saké ),
les radis ( daikon ) et les "bliss-buns" (kangi-dan), une confiserie frite
remplie de pâte de haricots rouges qui est basée sur le modak offert à Ganesha,
sont offerts au dieu .

Le rôle divin de la richesse n'est pas sans rappeler la forme taoïsante du moine
chinois du Xème siècle Milofo, qui sans doute pris la place dans cette fonction
à Ganesh. C’est le dieu qui lève les obstacles tant matériels que spirituels
pour ses adorateurs. Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhî, le
succès et de Riddhî, la richesse . Le Ganesh bouddhiste possède lui ses deux
défenses intactes.

Le ganesh Hindouiste n'a qu'une défense, ayant cassée l'une pour ecrire les
védas. De nos jours, 250 temples japonais pratiquent le culte de Kangiten, le
centre le plus actif est le temple Hozanji, situé sur le versant oriental du
mont oriental du mont Ikoma en extérieur à la ville d'Osaka, fondé par le
charismatique moine japonais au 17ème siècle Tankai connu sous le nom de Hozan
(1629- 1716). Une légende entoure l'origine de la fondation du temple.

Hozan en quête de pouvoirs surnaturels ou "siddhis" échouait à cause des
obstacles insurmontables posés par Kangiten. Vers 1678 le maitre de Tankai lui
révéla l'existence du mont Ikoma, endroit miraculeux n'étant rêve ni réalité".
Sur ces révélations, Hozan, afin d'apaiser le dieu éléphant, fit une idole de
Kangiten pour en faire le gardien du lieu en l'implorant qu'en retour la
divinité le protégerai et l'aiderai à atteindre les siddhis on date la
contruction de ce temple vers 1680

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